Et Demain ? Le film

Hola !

Peut-être n’est-il pas nécessaire de présenter le film Demain, de Mélanie Laurent et Cyril Dion. Surtout qu’il a dépassé le million d’entrée il y a peu de temps, chiffre historique pour un documentaire.

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Ce petit ovni a germé dans l’esprit de Cyril Dion dès fin 2010, après la sortie du film de Coline Serreau « Solutions locales pour un désordre global », auquel il a collaboré. Pour faire court, il propose d’appliquer des solutions aux problématiques économiques et écologiques d’aujourd’hui, et de demain !

Le film commence sur l’interview de chercheurs ayant publié un article dans Nature et qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100. Montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de prouver que l’on peut résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.  Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

Mise en place d’une équipe: Pour payer les équipes de tournages, les déplacements, le montage … un financement participatif a été utilisé. Pour un budget espéré de 200 000 €, 444 390 ont été récolté en 2 mois, soit 220 % de la somme. Déjà à cette étape, la solidarité est en place.

La force de documentaire est de ne pas seulement planter un décor cauchemardesque, de pénuries, de sécheresse ou inondations. Non, c’est de proposer des solutions. Des SOLUTIONS ! Il remet les citoyens au cœur du processus. Certes, toutes les décisions sont faites par les gouvernements (un chapitre est d’ailleurs dédié à la démocratie) mais par nos actions de citoyens aka nos votes et surtout nos achats, nous pouvons changer les choses sur le long terme. Espoir, je dis ton nom !

Donc les solutions sont orientées dans 5 chapitres différents :

  • l’alimentation
  • l’énergie
  • la démocratie
  • l’économie
  • l’éducation

Les 5 chapitres donnent à eux seuls à réfléchir. Pour ma part, je suis très sensible aux chapitres 1 et 5, respectivement l’alimentation et l’éducation. L’alimentation est un thème que j’ai parfois abordé sur ce blog, avec ma transition flexitarienne et mon potager de balcon. Tellement reste à faire mais je sais que je progresse de jour en jour. Pour l’éducation, j’en ai même fait mon métier. Le système finlandais présenté dans le documentaire semble merveilleux. On pourrait le mettre en place, grâce à des moyens financiers et humains bien plus conséquents que ceux disponibles actuellement. On aurait alors des étudiants du supérieur, comme j’ai la chance d’avoir, plus actifs et motivés.

Pour la partie Economie, j’ai été estomaquée d’apprendre commet fonctionne réellement le système de prêt ! Lorsque l’on emprunte de l’argent, la banque ne nous prête pas de l’argent qu’elle a. Mais elle en crée. On comprend alors bien pourquoi  notre système est si fragile, affaibli si les emprunts ne sont pas remboursés.

Personnellement, j’ai trouvé le film super. Il est aussi très riche en exemples et en solutions. On apprend beaucoup. Du coup, il est presque  trop dense. Trop d’informations. C’est un vrai documentaire, avec un vrai travail de journaliste. J’étais frustrée de ne pas pouvoir prendre des notes sur lesquelles revenir ensuite. En fait, ce n’est pas un film à voir au ciné, mais dans son salon, cahier et stylo en main. J’ai pensé à le voir à nouveau au ciné mais je ne vais pas avoir le temps. Ya plus qu’à acheter le DVD à sa sortie !

Et comme pour illustrer la faisabilité d’un monde plus solidaire (et intelligent), la MJC de Vic en Bigorre organisait une gratiféria. De l’échange, du gratuit: vous déposez des objets, vêtements, magazines… et/ou vous récupérez des plantes, des jeux pour enfants, un chapeau. Ce qui est intéressant, c’est que si vous n’avez rien à donner vous pouvez prendre quand même. J’avoue que je n’étais pas à l’aise avec l’idée de prendre, juste comme ça, quelque chose sans rien « échanger ». Je suis trop formatée à acheter ou troquer. Alors j’avais amené des graines et des plantes pour troquer. Et je suis repartie avec un pied de menthe (la mienne ayant été parasitée par des pucerons) et des Rustica pour cet été.

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Si vous êtes intéressé par ce genre d’événement, restez connecté aux Colibris de vos régions, plein de jolies choses se développent un peu partout…

Et toi, tu as vu le film ? Tu es plutôt team Espoir ou team « on est foutu » ?

Ôde à la danse

Coucou mes petits choux !

Ce week-end j’ai participé à un stage de danse organisé au King Louis Club (KLC pour les intimes) par le génial Stéphane Olive. Cette école est située en banlieue toulousaine, à 20 min de chez mes parents et à … 1h15 d’Albi. Pourquoi aller si loin pour danser me direz vous ?

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Petit point historique sur le rock (promis c’est pas long)

A l’origine était la musique swing (à partir de 1930-40). Plusieurs types de danses ont apparu. Le charleston assez tôt (la danse de The Artist vous voyez?) et le rock, le boogie, le lindy up, le balboa (…) dans les années 50-60. Évidement tout ça se passe aux Etats-Unis. Rapidement, le rock arrive en Europe et on voit arriver la mode du rock acrobatique dans les années 80. Ce type de danse devient tellement populaire que la danse est récupérée par les concours de danse sportive sous le nom de jive. Personnellement, je trouve que la danse a perdu de sa substance à ce moment-là. Entre le jive et le rock acrobatique, la façon de danser et le guidage (la communication entre les danseurs) ont radicalement changé.

Mon histoire avec le rock

Tout ça pour dire que (ceci est mon avis perso), récupéré par les écoles de danse de salon (à l’enseignement … rigide), le rock a pris un bon coup de vieux. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé à l’apprendre. Cependant, j’ai vite senti que ça ne me correspondait pas. Je me faisais luxer l’épaule et tordre le poignet par des enchaînements brusques et mécaniques. Rien à voir avec la complicité et la fluidité que je connaissais avec la salsa. Un peu déçue mais ne voulant pas lâcher l’affaire, j’ai cherché des stages autour d’Albi. Chou blanc.

Prête à abandonner mais mue d’un dernier espoir, je lance l’opération de la dernière chance à côté de chez mes parents. Alléluia ! Plus proche de la danse originelle, à l’écoute de la musique et de sa partenaire, j’ai découvert une danse « jeune » et dynamique. Depuis, le KLC est un endroit incontournable pour moi.

J’ai donc commencé le rock il y a 2 ans et demi sur Albi et j’ai eu le déclic au stage du KLC en mai 2013. Toute l’année dernière j’ai approfondi avec un prof sur Albi qui a l’approche de la danse qui me plaît. Comme il n’y avait que 2 niveaux, je n’ai pas pu continuer cette année.

Le stage au KLC

J’ai participé cette année au ce même stage qui m’avait donné le déclic. Le rock m’avait manqué. J’ai retrouvé des profs géniaux, pédagogues et passionnés : Stéphane et Lucile, les profs de l’école, Erwann et Marie-Lucile (et leur chien Foxi), les fous-fous du 10-14 ou même 18 temps ! et Olivier et Amandine les pros des breaks et de la musicalité.

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J’ai pris niveau 3, après 9 mois d’arrêt, j’espérais ne pas m’être trompée. Il m’a fallu une petite demi-heure pour retrouver mes réflexes et (c’était bizarre) mon propre style de danse. Ensuite ça n’a était que du bonheur.

Même si la moyenne d’âge tournait dans les 50 ans, on a pris un sacré coup de jeune. Jeux de jambe, écoute musicale et interprétation des breaks, passes compliquées, 10 temps, techniques de guidage, tout y est passé !

Le samedi soir, mise en pratique avec musique live s’il vous plaît. Ne connaissant pas grand monde, j’ai un peu dansé mais je suis rentrée assez tôt. Surtout qu’il fallait assurer la reprise à 10 h et le changement d’heure ! Rebelotte dimanche matin avec une super séquence avec des profs pas très frais mais toujours aussi motivés.

J’ai bien méritée ma sieste de dimanche (j’ai trouvé la force d’aller voter je sais pas comment) ! A ceux qui disent que la danse ce n’est pas du sport, je peux vous dire qu’on a fait du cardio tout le week end ! J’ai transpiré avec plaisir (ex-eaquo avec la course à pied), j’ai sautillé comme une folle (corde à sauter toi-même tu sais) et merci le guidage, j’ai bien fait travailler mes bras et mes abdos (gainage mon amour).

Danser m’avait manqué. J’ai retrouvé des sensations terribles et une énergie folle. J’ai eu le smile tout le week end et ça continue encore maintenant. Vivement la rentrée pour reprendre (pour contre je sais pas encore où).

Et vous, vous connaissez les danses de couple et le rock en particulier ? vous avez un bon feeling avec cette danse ?

La famille Bélier

Hello le gens !

Ce mercredi sort un chouette film : la famille Bélier. J’ai assisté à l’avant première au CGR de Blagnac fin octobre en présence du réalisateur Eric Lartigau, de Fabienne Leunis prof et interprète en langue des signes et d’Alexeï Coïca prof de langue des signes, lui-même sourd .

Ce trio nous a raconté l’historique du film à 2 bouches et 4 mains. Victoria Bedos a puisé l’idée du scénario dans son passé. En effet, l’assistante de son père était issue d’une famille sourde et l’a inspiré pour poser un contexte familial peu commun au cinéma: l’histoire de Paula, qui est coda (enfant entendant de parents sourds) dans une famille d’agriculteurs.

Paula est donc la seule entendante de sa famille. Ses parents et son jeune frère sont sourds. Elle leur sert d’interprète chez le médecin (coucou les problèmes gynéco de maman), sur le marché lors de la vente de leurs fromages et pour négocier avec le banquier. La vie d’une ado déjà bien remplie par ces activités d’adultes. Elle doit aussi assurer à l’école, surveiller sa meilleure amie nymphomane et admirer de loin le meilleur chanteur de la chorale. L’objet du film est pour moi sa gestion d’un événement qui va l’obliger à se poser la question de son choix d’avenir. Doit-elle rester dans sa famille à qui elle est indispensable ou travailler son don pour le chant, évidemment à Paris ?

L’élément génial de ce film n’est pas qu’il « parle » des sourds en tant que tel (bien que ce soit déjà salutaire) mais qu’il les prend comme des gens normaux. C’est une famille tendre, qui a des codes et des habitudes différents de tous les autres. Mais toutes les familles n’ont-elles pas leur particularité ? Dans ma famille proche par exemple, on s’éloigne le plus possibles des responsabilités à moyenne et grande échelle et on préfère une petite vie tranquille donc il a fallu que j’aille chercher les codes de la responsabilité et de l’envie de faire et d’entreprendre ailleurs. C’est un contexte différent mais c’est aussi des choix et des efforts à faire pour grandir et s’armer pour sa vie / son boulot. Du coup, dans ce film, on ne tombe pas dans le cliché scénaristique du père alcoolique ou de la mère dépressive, et ça j’adore.

On traite du passage à l’âge adulte sous plusieurs formes d’ailleurs et Paula sort concrètement de l’enfance dans une scène un peu WTF.

Mon coup de cœur va à Louane Emera (Paula), que j’ai découverte à l’occasion du film. Son jeu d’actrice peut encore se perfectionner mais son métier principal étant chanteuse, on ne peut pas tout lui demander, surtout vu son jeune âge. Elle chante comme une déesse dans le film, sa voix est parfaite. Elle est connue et reconnue via The Voice 2013 dont elle a était demi finaliste. Le registre chanson française dans lequel elle s’est révélée dans l’émission faisait d’elle l’interprète toute trouvée du répertoire de Michel Sardou, auquel le film rend hommage.

C’est drôle, c’est émouvant et même parfois un peu mièvre. Des petites longueurs aussi mais au final un bon Feel Good Movie qui fait du bien, du talent (d’acteur), du talent (de chanteur) et encore du talent (du talent quoi).

La famille Bélier

Sortie : 17 décembre 2014

D’après une idée originale de Victoria Bedos

Premiers rôles: Karin Viard, François Damiens, Louane Emera, Eric Elmosnino, Ilian Bergala et Luca Gelberg

 La bande annonce 😉

Le jour où j’aurais du temps : Wishlist #1

Inauguration d’une nouvelle catégorie : la wishlist !

Qui ne s’est jamais dit « Ah si j’avais le temps  » ? (allez ne faites pas vos timides ^^)

Si je pouvais me dédoubler, ne pas avoir à dormir la nuit ou encore passer moins de temps dans les transports, j’aurais plein de temps libre (j’aime bien les raisonnements simples ^^ ). Alors je pourrais lézarder sous la couette avec un bon bouquin ! Malheureusement ça arrive assez peu en ce moment, et c’est pas prêt de changer.

wishlist lecture

Le roman que je lis en ce moment est commencé depuis 6 semaines déjà. Il s’agit de Au bonheur des dames de Zola. A ma décharge, faut dire que Zola n’est pas le plus rapide à lire. C’est dense, très descriptif, à la limite du documentaire. Mais c’est aussi une critique très juste de l’époque, proche du travail d’historien. Les parallèles palpables avec la société actuelle permettent de se poser de bonnes questions. Bref j’adore. Mais il y a tant de bons livres à parcourir et moi, je manque de temps 😦 Pourtant je lis très vite. Je me souviens des regards ahuris quand j’annonçais au lycée que j’avais fini Harry Potter 4 en une nuit (j’ai ensuite réitéré pour les 3 derniers, impossible de dormir avant de connaître la fin!).

Si j’avais le temps, voilà tout ce qui traînerait sur ma table de chevet. Je vous laisse découvrir ma liste. Enjoy !

$ Du Sahara aux Cévennes de Pierre Rabhi

L’histoire de l’installation de Pierre Rabhi dans les Cévennes (mais pas que). Travailleur immigré confronté au racisme et à l’absurdité de l’univers urbain, il s’installe avec son épouse dans une petite ferme cévenole, réalisant ainsi son rêve de retour à la terre. L’exploitation de cette ferme biologique et autosuffisante est une réussite. Fort de cette expérience, il chercha alors à transmettre son savoir-faire agronomique et lança en France, en Afrique noire et au Maghreb, de nombreuses initiatives visant à fertiliser les terres arides, à promouvoir une réconciliation entre les hommes et la Terre-Mère, et à insuffler un renouveau éthique.

Pourquoi j’en ai envie : Parce que j’ai assisté à une de ses conférence à l’université d’Albi à l’automne 2013. Ça a était un des déclencheurs à mon changement de régime alimentaire, ainsi qu’une jolie prise de conscience du lien entre consommation individuelle et écologie. Pierre Rabhi nous avait notamment conté sa fameuse légende du colibri:

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

$ Le doctorat: un rite de passage de Laeticia Gérard.

Issu de son propre travail de thèse, Laeticia Gérard signe une analyse sociologique du parcours doctoral. Elle aborde les défis, difficultés ou obstacles auxquels doit faire face le doctorant : l’appropriation des codes implicites de la culture scientifique, l’intégration dans la communauté scientifique, la relation duale avec son directeur de thèse, les incompréhensions de l’entourage, la gestion du stress, la gestion de ses identités multiples ou le choix douloureux de l’abandon.

Il faut cependant savoir que le/la jeune docteur(e) ressort grandi(e) de l’expérience doctorale avec un enrichissement professionnel et personnel qu’il peut faire valoir sur le marché du travail en dehors de la sphère académique. Aussi, le doctorat ne fait pas que former des chercheurs, mais des scientifiques très sensibles à la nécessité d’appliquer une démarche innovation qu’il peuvent appliquer dans tous les domaines de notre économie.

Pourquoi j’en ai envie : Attention révélation … Parce que je suis moi-même en doctorat 😉 Et que ce n’est pas tous les jours facile ^^

Probablement un livre à offrir à tous les étudiants qui veulent se lancer dans l’aventure du doctorat ^^ Pour ma part, je vais peut-être le demander au Père Noël 😉 afin de survivre aux dernières semaines de rédaction de mon manuscrit.

$ Pédagogie scientifique, tome 1 de Maria Montessori

«N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur: alors, apprenons-leur à s’adapter.»

Cette phrase de Maria Montessori (1870-1952) résume à elle seule ses objectifs pédagogiques: ne pas apprendre aux enfants comment se comporter ni comment apprendre, coincés dans des règles rigides. L’adaptabilité et la soif d’apprendre sont les clés de voute de toutes les séquences d’enseignement.

Pourquoi j’en ai envie : Pour mon projet professionnel. Je ne resterai pas dans la recherche à la fin de ma thèse. Par contre, les domaines de l’éducation et de l’enseignement me passionnent. C’est mon expérience professionnelle la plus ancienne, je baigne dedans depuis 10 ans. J’ai commencé par donner des cours lorsque j’étais au lycée et je n’ai arrêté qu’en dernière année d’école d’ingé. Maths, physiques, anglais et un peu de français, pour plusieurs classes. Le champion toutes catégories reste : les mathématiques ! A force, je peux même dire que je suis spécialisée dans le programme de seconde ^^

Du coup, je suis sûre de mon choix ^^ Mais mon expérience est essentiellement pratique et la pédagogie de Montessori est une bonne base pour commencer ma « reconversion » professionnelle.

$ La vie sans mode d’emploi : Putain d’années 80! de Désirée et Alain Frappier

Résumé de l’éditeur : « Rien ne se passe comme je l’imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours. A 18 ans, “ je suis montée à Paris » et Paris n’est pas Hollywood. » La vie sans mode d’emploi – Putain d’années 80 !, c’est la vie d’une fille qui se trompe de parcours, persuadée qu’une pluie de roses va tomber du ciel le soir de l’élection de François Mitterrand. Une fille qui, devenue mère, met de côté ses rêves pour créer une entreprise. Une fille dont les espoirs se heurtent à la réalité du « tournant de rigueur » imposé par la gauche dès 1983.
La vie sans mode d’emploi, c’est un clin d’œil à Georges Perec, pour une décennie qui s’écoule dans un immeuble parisien où chacun cherche son futur et se désole de son passé.
Dans cette histoire faussement légère dont les véritables héroïnes sont ces putains d’années 80, porteuses de tant de promesses qui finiront par se vendre au plus offrant.

Pourquoi j’en ai envie : C’est un roman graphique à l’esthétisme agréable. Les dessins d’Alain Frappier et les dialogues de Désirée Frappier semblent très justes. C’est surtout un livre sur les années 80, les désillusions politiques et personnelles, un grand classique de la petite histoire dans la Grande et ça « j’achète » (démasquée ^^ ). Je n’ai pas connu la période puisque que je suis née en 88 mais les thèmes abordés sont intemporels, comme la difficulté de se loger à Paris, de trouver du travail, d’être une jeune mère, de la vie de couple, de croire en nos gouvernants (surtout en ce moment…).

Je retiens surtout la thématique des désillusions, qui me touche pour mon passage à l’âge adulte et ma nécessité de changer les plans que je m’étais tracés.

 Et vous certains de ces ouvrages vous attirent ? Quels sont vos wishes pour cet automne ?

Une escapade aux Baux de Provence

Hi!

En vacances dans ma belle-famille, j’ai visité les Carrières de Lumière. Situées dans une ancienne carrière de calcaire (la bauxite), que l’on soit amateur d’œuvres d’art ou non, le détour vaut vraiment le coup ! C’est la mère de mon copain qui nous a motivés, et franchement on n’a pas été déçus.

Le thème de l’exposition change chaque année. Pour 2014, Klimt et les artistes Viennois sont à l’honneur.

Personnellement, je ne connaissais aucun des 5 peintres, ni leurs tableaux majeurs (ni leurs tableaux mineurs !). Wikipédia m’a décrit Klimt comme « un peintre symboliste autrichien, et l’un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau de Vienne ; peintre de compositions à personnages, sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur, peintres de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste, lithographe. » Bref, Klimt, c’est un touche à tout niveau techniques artistiques! La plupart des œuvres présentées durant « l’exposition » sont des portraits, de femmes souvent, et des tableaux de sa période « dorée ».

Ses tableaux sont accompagné des œuvres de Hans Makart, Otto Wagner, Egon Schiele et Friedensreich Hundertwasser (à tes souhaits), tous viennois et ayant participé à la scène culturelle de leurs époques respectives. Ce qui fait que ce spectacle traverse 100 ans de peinture viennoise grâce à un voyage au cœur des œuvres colorées et lumineuses.

A noter que l’intérieur de la carrière dédié au spectacle est frais = 15°C, prévoir une petite laine 🙂

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Pour les cinéphiles, c’est le décors choisi par Jean Cocteau pour son film « Le Testament d’Orphée »

L’exposition-spectacle est dans une partie de la carrière plongée dans l’obscurité. Des dizaines (des centaines ?) de projecteurs permettent la projection aux murs et au sol les tableaux. Les murs des colonnes au milieu de la salle d’exposition sont aussi des supports et l’ensemble créé un relief vraiment sympa!

J’ai pris pas mal de photos, des œuvres des 5 artistes présentés puis du court-métrage Villes invisibles. Malheureusement, avec un I-phone et la faible luminosité … ben elles sont toutes pourries. En voici quand même quelques unes. Franchement, ça ne rend pas du tout comme si on y était, désolée…

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L’originalité du spectacle tient à l’affichage aux différents murs des tableaux et au sol de motifs géométriques ou naturels (feuillages, fleurs…) de façon dynamique. Chaque tableau apparaît, puis laisse place à un autre de façon harmonieuse, avec des différences entre les zones de la carrière, ce qui fait qu’on suit l’expo le nez en l’air et en tournant sans cesse la tête, plein les mirettes à 360° !

Bref une jolie découverte, tant des tableaux que de la façon de les présenter.

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Puisqu’on était sur place, on en a profité pour visiter le village des Baux-de-Provence. Par contre, durant le WE de l’Ascension, on n’était pas les seuls à avoir eu cette idée. Nous voici donc à 11h30 à attaquer les Baux, avec en prime un beau bain de foule!

http://chateau-baux-provence.com/

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Je connais assez mal le Sud-Est (il paraît qu’il faut dire LE Sud 😉 ) mais ça a l’air d’être sacrément la fiesta pour les artistes. Partout dans les Baux-de-Provence, vous trouverez des galeries d’art, des expositions de sculptures, de photos, de tableaux, mosaïques et j’en passe!

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Le mélange avec les vielles pierres calcaires de style souvent médiéval est super joli et les Baux, nichés en haut d’une colline rocheuse, donnent des jolis paysages à observer:

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Voilà, j’espère vous avoir donné envie d’y faire un tour, surtout le spectacle des Carrières de Lumière, vraiment original et  culturel. Perso, c’est le genre de visite qui me plaît, mêlant détente et découverte (et soleil!)

Et vous, vous préférez quel type de tourisme?